Déguster

Mou-Mou (My-My):


Chaîne de self-service russe, My-My décrit le mugissement des vaches en Russie.

Le décor est très rustique, tout est fait pour que l'on se sente à la ferme: les pierres et le bois qui orne le restaurant, les cuisines de style paysanne ...


Le choix au niveau des plats est limité mais les portions sont copieuses. Conseil pour les plats: les brochettes de viandes sont excellentes! Cuites devant vous au feu de bois et servies grillées, comme il faut.

Brochette de poulet servie avec des pommes de terre et champignons, accompagnée d'une mini-crèpe garnies aux épinards. En boisson, un jus de fraise trop sucré (les machins que vous voyez flotter sont des fraises).

Au final, malgré un service un peu distant et froid (je le verrais souvent dans les restaurants), le rapport qualité/prix est très bon. Pour le plateau sur la photo ci-dessus, il m'en a coûté pour environ 500 pyб (environ 11 euros). J'ai eu le ventre plein tout l'après-midi.


Yelki-Palki:

Deuxième chaîne de self-service russe, elle est plus huppée que My-My, dans le sens où le service se fait à la carte, et non pas avec un plateau. Deux choix peuvent s'opérer: à la carte ou le buffet à volonté. Cette fois-ci le service a été plus souriant, agréable et patient, notamment avec le fait que la langue russe n'est pas forcément maîtrisée par les clients.

Le choix à la carte est très vaste et les prix sont corrects. Pour les plats que vous verrez ci-dessous, il m'en a coûté  en tout environ 400 pyб (environ 9 euros).


Borchtch (ou consommé à la betterave) accompagné de chou et de crème sure

Pelmeni, raviolis fourrés à la viande ou à la pomme de terre. Ici, ils sont fourrés à la viande.

NB: Les plats en général sont assez gras, ainsi que les bouillons. Aussi, les russes consomment beaucoup de chou et de crème sure.



Rhythm&Blues café: Starovagankovskii per., 19 Str. 2 (Cтapoвaгaнькoвcкий пep)

Il est situé un peu en arrière de la place rouge. À première vue, on ne se douterait pas qu'il y existe un endroit comme celui-là, à cet emplacement: au fond d'une cour, un portail et une barrière type de péage, protégeant le lieu. Lorsque je me suis mise à la recherche de ce café, j'ai été presque tentée de rebrousser chemin alors que j'étais si près du but. Mais le jeu en valait la chandelle.



Très joliment décorée, la terrasse est très agréable pour une pause café ou chocolat, sur fond de pop, rock, jazz et blues. Ambiance très décontractée. 

J'ai vraiment apprécié cet endroit. Mais pour l'avoir testé à deux moments différents dans une journée (une fois pause café, l'autre fois au souper), je dirais que le meilleur moment pour s'y rendre est durant la pause café. Le service est plus agréable, accueillant; le repas du soir ne m'a pas laissée une grande impression.


Cappuccino goûteux! =)



Korouma: 



Situé sur la rue Mokohovaïa (Moxoвaя yл), ce restaurant ukrainien entretient le folklore avec ses serveurs en habits traditionnel et sa décoration campagnarde très charmante. Les menus sont disponibles en autant de langue que possible (russe, ukrainien, français, anglais, allemand, italien...).

Cependant, à part une serveuse vétérante, aucun des personnels ne parle une autre langue que le russe (ou l'ukrainien). Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé de communiquer. Connaissant les caractères cyrilliques, brabouillant trois mots et une phrase, nous avons usé des signes ou tout simplement nous avons montré les plats choisis. Mais à l'instant même où la serveuse a compris que nous ne parlions pas russe, elle a soupiré avec une force! Jamais je n'avais vu cela! Comme si ça lui faisait chier que nous soyons là (je m'excuse pour le terme mais au vu de la situation, c'est le seul qui est approprié). Nous avons tout de même décider de rester (l'appel de l'estomac étant plus fort) mais cette fois-ci, plus d'effort dans la communication ni dans la politesse.

L'attente des plats se fait en dégustant une espèce de crème aux aromates (mais qui est bien grasse). Je ne sais pas du tout ce que c'est. Le savez-vous?



En entrée, j'ai commandé un borchtch au canard (j'en cherche encore les morceaux, à moins que la charmante serveuse se soit trompée dans la commande) ....



.... suivi par une brochette de poulet.



Au niveau des prix, c'est très correct. Pour le repas (sans dessert), j'en ai eu pour 350 pyб (env. 8 euros).

Petite anecdote: à l'entrée des toilettes, il y a un gardien qui régule le trafic en indiquant si elles sont libres ou pas.



Les kiosques:

On les voit partout dans les galeries de métros (certains vendent des habits, lunettes ou autres objets). Ces petites échoppes vendent pour emporter des beignets et chaussons sucrés ou salés, pizze, sandwichs frais du jour (je suppose, en tout cas ils avaient une bonne tête) ou boissons pour des pris dérisoires. 

Le beignet que vous pouvez voir ci-dessous est fourré à la viande, avec des petites échalotes finement coupées. Il m'en a coûté 75 pyб (soit 1,73 euros). Assez copieux.





Des brochettes à la bonne franquette: situé dans le marché Izmaïlovo.

Je pense que c'est le meilleur accueil reçu dans un restaurant durant tout le séjour.
Ce type de gargote a vraiment une allure de camping ... en plein marché touristique.




Alors, comme vous pouvez le voir sur les photos, on y sert exclusivement des brochettes (accompagnées bien sur par quelques légumes et sauce tomate): poulet, agneau, porc et boeuf. Au niveau du prix, j'ai souvenir que c'était un peu élevé par rapport au plat (en euros cela doit correspondre à 10 ou 12 euros). Mais cela est vite oublié par le chaleureux accueil et la convivialité du lieu.

Comme je vous le disais, c'est le meilleur accueil reçu dans un lieu de restauration durant le séjour. Est-ce que la raison est que ce sont des serveurs jeunes, dynamiques et peut-être étudiants? En tout cas, lorsque j'ai pris les photos souvenirs, tous se sont spontanément mis dans le cadrage à prendre les poses. Un vrai bonheur!! 





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