Jour 1:
Météo: Soleil
Météo: Soleil
Température: 30-32°C
Avant d'aller s'enfermer entre 4 murs, pourquoi ne pas se balader à travers la ville, découvrir les grandes artères, les principaux lieux à visiter et trouver l'office du tourisme?
Pour la visite de Moscou, étant 4 fois plus grande que Paris, les trajets en métro sont absolument nécessaire (et tout comme Paris, il faut au moins une semaine ou 10 jours pour avoir un vrai aperçu de la ville). En revanche, pour ce qui est de l'office du tourisme, je ne pourrais pas vous dire comment il se présente, car non sans recherche eh bien ... il est introuvable (et ce, malgré un petit panneau à côté de la station de métro Pl. Revolutsii, Революций пл.).
Pour découvrir Moscou, quoi de mieux que de commencer par sa place emblématique: la Place Rouge.
Encerclée par le Goum (ancien magasin d'État), le Kremlin et la cathédrale Basile-le-Bien-Heureux, on pourrait y passer une journée rien que pour y admirer les couleurs ou s'essayer à la photographie.
Musée National d'Histoire |
D'ailleurs, ce qui m'a le plus marquée à Moscou (outre que les personnes croisées tirent la tronche et prennent la pose, tout type de photo confondu), ce sont les couleurs des églises et des immeubles. Beaucoup ont des couleurs qui flashent. Et malgré le style parfois rococo des bâtiments, cela donne un beau résultat.
Et au niveau des églises, c'est encore plus marquant (ici, la religion prédominante est le christianisme orthodoxe).
Église orthodoxe à l'entrée de la Place Rouge |
À l'entrée de la Place Rouge (côté Kremlin) est érigée une statue de bronze représentant le maréchal Joukov. Celui-ci a commandé la bataille de Stalingrad et selon les historiens, il a été le premier militaire à marcher sur Berlin en 1945, lors de la 2nde Guerre Mondiale (on peut apercevoir écrasé sous les pieds du cheval, l'aigle royal symbole du pouvoir nazi).
Manque de chance, lors de ma venue à Moscou, une grande partie de la Place Rouge n'était pas accessible aux piétons car une célébration militaire et équestre s'y préparait (des gradins et des terrains d'équitation étaient en cours de montage). Du coup, pas de vue d'ensemble, ni de photo en grand angle de la place.
À l'extrémité du lieux se trouve la cathédrale Basile-le-Bien-Heureux, qui au final n'est pas si imposante ni impressionnante qu'elle n'y parait dans la littérature de voyage.
C'est ce genre de couleur qui m'a marquée. En effet, en France, nos Églises et Cathédrales sont sobres et se fondent dans la masse des immeubles, tandis qu'ici pas du tout. Pour cette Cathédrale par exemple, les divers clochers l'entourant m'ont fait penser à des petits choux à la crème, nappés d'un glaçage au sucre.
Jour 2:
Météo: Soleil
Température: env. 35°C au plus fort de la journée.
Au vue des conditions météorologiques, favorables à du tourisme en plein air, je me suis dirigée vers un quartier à l'Ouest de Moscou, où se situe la Cathédrale du Christ Saint-Sauveur.
Au fond, la Cathédrale Christ Saint-Sauveur |
Elle n'a été achevée à la construction qu'en 1997, après avoir été détruite par Staline en 1931 et remplacée temporairement par une piscine.
Ici, l'entrée dans les édifices religieux est soumis à un règlement strict: pas de boissons, nourritures ni photos. Et que ce soit pour les hommes et les femmes: pas de sandales (donc des chaussures fermées), pas de short ou pantacourt et les épaules couvertes (sous-entendu pas de top ou débardeurs). Si vous dérogez à la règle, un premier gardien à l'entrée vous les rappellera et à l'intérieur d'autres gardiens sont là pour rappeler à l'ordre tous ceux qui tentent d'immortaliser les lieux aux moyens d'appareil photographiques ou de caméra (ici, on ne plaisante pas avec les lois!).
Une fois entrée à l'intérieur, c'est une sensation d'écrasement qui m'a envahit (non pas que l'église soit petite, bien au contraire). Aucun espace sur les murs ou le plafond n'est laissé vide. Tout est peint, décoré, illuminé. C'est beau et très différent des églises catholiques, mais ça en est presque étouffant.
Une autre chose qui m'a frappée, c'est la ferveur religieuse des russes. En tout cas dans cette cathédrale, il y a tout un parcours que les fidèles suivent, une procession. Devant les icônes, quatre prières sont réalisées puis les fidèles embrassent les icônes. Et dans certaines églises ou monastères, les femmes ne sont pas autorisées à rentrer vêtues de pantalon (obligatoirement en robe).
Une fois la visite de la cathédrale terminée, je me suis dirigée vers une grande rue piétonne, plus au Nord de la Cathédrale. Pour cela, je suis passée par un square fort sympathique où était exposée une sculpture étonnante.
Après avoir lu les inscriptions sans réellement en saisir le sens, un passant m'a expliqué qu'elle représentait les chevaux de Napoléon s'embourbant dans la défaite de Bérézina en 1812.
Passé le square, me voilà arrivée dans cette fameuse rue piétonne (Arbat oulista, Aрбат ул), qui grouille de magasins de souvenir (légèrement attrape-touriste) et de restaurants typiques.
Au bout de cette rue se trouve le Ministère des affaires étrangères, logé dans une des tours Staliniennes (les fameuses tours des Sept Soeurs).
Ces tours des Sept Soeurs ont été érigées au lendemain de la 2nde Guerre Mondiale par Staline, pour célébrer les 800 ans de la capitale russe. Aujourd'hui elles abritent Ministères, Hôtels, appartements ou Université d'État.
Lorsque l'on arrive à leur pied, on peut sentir toute la poigne et la vision du dirigeant communiste de l'époque: grandeur, force, résistance face à leurs ennemis, mais aussi froideur et terreur (ce sont des monstres ces bâtiments).
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